L’amour de soi : quelle relation ai-je envie de vivre envers moi-même ?

Je crois que dans la vie nous prêtons énormément d’attention à la qualité des relations que nous entretenons avec les gens. Mais qu’en est-il de celle que l’on entretient avec soi-même ?

Combien de fois avez-vous porté vis-à-vis de vous un regard critique sur votre physique ? Vos pensées ? Votre caractère ? Votre façon de gérer une situation ?

Combien de fois avez-vous culpabilisé de vous faire passer en priorité ?

Pourtant selon moi, tout comme la joie, l’amour de soi est quelque chose de naturellement présent en nous.

 Personnellement je n’ai encore jamais vu un tout jeune enfant porter un regard critique sur qui il est. Mais je crois que le regard des autres et les « étiquettes » que l’on nous colle entre autre, tout cela finit par modifier la manière dont on se perçoit. Et puis dans notre société actuelle la barrière est mince entre amour de soi et prétention… Comme si c’était honteux de s’aimer soi-même, et ce alors même qu’à bien y réfléchir la seule personne avec laquelle nous avons la certitude de rester toute notre vie, c’est soi.

Alors il est légitime de se demander : quelle relation j’ai envie de vivre avec moi-même ? De quoi j’ai besoin pour être bien dans une relation ? Qu’est-ce que j’attends que l’autre m’apporte ?

Toutes ces questions je me les suis posés il y a quelques semaines, en ce qui concerne ma relation amoureuse, suite à l’écoute d’un live sur instagram et l’une des premières choses que j’ai notée a été : un amour inconditionnel.

Voilà l’une des choses que j’attends que l’autre m’apporte alors que je n’arrive pas à me l’apporter à moi-même, l’amour inconditionnel.

Et par là je ne suis pas en train de dire que je ne m’aime pas, non, j’ai conscience d’avoir avancé sur ce chemin de « l’amour de soi » mais je sais aussi qu’il m’en reste à faire sur le chemin de « l’amour de soi inconditionnel ».

Pour ça je sais qu’il faut que je m’autorise à écouter l’envie et même, le besoin, qui m’invite à me replacer au centre de ma propre vie. Et à transformer cette culpabilité qui souvent m’envahit.

Parce que j’en ai le droit, et vous savez, vous aussi.

Alors vraiment je vous invite de tout mon cœur à vous poser ces questions vous aussi et à vous autorisez à vivre la plus belle des relations avec vous-mêmes.