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Et si on semait des graines de bonheur ?

Avez-vous déjà entendu parler de la légende du colibri ?

Ce petit oiseau qui s’activait seul pour éteindre un immense incendie de forêt et qui se vit reprendre par un tatou agacé de le voir s’agiter.

« Colibri tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu. » lui dit-il.

Et le colibri lui répondit : « Je le sais, mais je fais ma part. »

J’aime beaucoup cette légende parce qu’elle illustre à mon sens parfaitement la notion de responsabilité que chacun d’entre nous a à prendre pour rendre ce monde meilleur.

Vous savez il y a quelques années j’avais fait un soin de mémoire cellulaire. Ce que m’avait dit la praticienne ce jour-là m’a marqué.

Elle m’avait dit que j’avais une belle innocence. Et que c’était important que je la garde et ne devienne pas moi-même aigrie, à force de me heurter à l’agressivité des gens.

Et dans le fond, je crois que nous avons tous cette innocence en nous. Mais que parfois, on peut rentrer soi-même dans de l’agressivité et de l’individualisme parce qu’on s’imagine que l’on n’a pas le choix.

On pense ne pas avoir le choix parce que nous grandissons avec l’idée qu’il faut être fort, que la vie est dure, et qu’on n’a rien sans rien.

Pour vous donner un exemple…

En septembre, ma fille a fait sa première rentrée des classes. Les premières semaines furent difficiles pour elle et par ricochet pour moi qui l’a déposé chaque matin. Mes sœurs, à quelques jours d’intervalle m’ont toutes les deux dit de ne pas m’inquiéter, que ma fille était plus forte que ce que je pensais. Et je sais que leurs intentions étaient de me rassurer et qu’elles ont raison. Ma fille est pleine de ressources, mais ma première pensée lorsqu’elles m’ont dit cela a été : « Je ne veux pas d’un monde ou ma fille a besoin d’être forte. »

Et vous savez j’aime à penser que le bonheur est contagieux. Un peu comme on dit qu’un rire est communicatif. Et je crois que plus il y aura de gens heureux, de gens qui oseront déposer les armes et voir la vie autrement que comme un combat, plus le monde deviendra beau.

Alors comme l’a dit un jour Gandhi :

« Soyez le changement que vous voulez voir dans ce monde ».